Après avoir terminé mes études de kinésithérapie, j’ai ressenti le besoin d’approfondir ma compréhension des mécanismes du corps humain et d’élargir mes outils thérapeutiques. Animé par cette quête de précision et de cohérence, j’ai décidé d’entamer des études pour devenir étiopathe.

 

À ce moment-là, plusieurs voies s’offraient à moi : l’ostéopathie, la chiropraxie et l’étiopathie.

L’ostéopathie, bien qu’elle soit aujourd’hui largement reconnue, repose en partie sur une approche intuitive et perceptive, privilégiant la « main » comme principal outil de diagnostic et de traitement. Même si je maîtrisais déjà l’inspection et la palpation, je recherchais une méthode fondée sur un raisonnement logique, une analyse rigoureuse et des principes clairs.

 

La chiropraxie, quant à elle, m’a semblé trop centrée sur la colonne vertébrale, avec une vision parfois réductrice des dysfonctionnements corporels. De plus, le fait que le fondateur de l’étiopathie soit lui-même chiropracteur de formation m’a conforté dans l’idée que cette dernière proposait une évolution plus complète et plus globale de l’approche manuelle.

 

L’étiopathie s’est donc imposée comme une évidence. J’ai été séduit par son exigence scientifique, sa démarche analytique et sa volonté de comprendre chaque symptôme dans sa globalité, en s’appuyant sur des principes mécaniques et physiopathologiques précis.

Cette discipline s’inscrit dans une logique cartésienne, privilégiant le raisonnement causal et l’étude systémique du corps humain, ce qui correspond parfaitement à mon tempérament méthodique et rationnel.

 

Aujourd’hui, avec le recul, je ne regrette absolument pas ce choix. L’étiopathie m’a permis de développer une approche thérapeutique plus cohérente, plus efficace et plus respectueuse du fonctionnement naturel du corps.

Elle me permet d’apporter à mes patients une prise en charge personnalisée et rigoureuse, tout en gardant un esprit critique et ouvert sur les évolutions scientifiques et médicales.